Archives par étiquette : légumes

Sauvez Willy !

A l’approche de l’épreuve du maillot de bain, on commence à croiser dans les rues des bancs de baleines, rouges comme une tomate Saveol, plutot type coeur de boeuf rapport forme et fermeté, appuyées sur un réverbère pour vomir des mois complets à abuser de cafés gourmands.
Elles se trainent généralement par banc de 2 ou 3, chaussées de running flambant neuves ou elles ont oublie de couper les étiquettes, engonssées dans des cuissards faisant tous leurs efforts pour ne pas craquer, arborant des tee-shirts censés les motiver grâce a des slogans volontaires genre ‘Vade retro Nutella’ ou ‘ jeLo’s bum is so nice’.
Basiquement, le programme béton élaboré fièrement à la machine à café prendra fin après quelques tentatives pathétiques et un ‘après tout, j’ai eu 3 enfants et je suis comme je suis!’ rageur.
D’ailleurs, les chaines de salles de fitness le savent bien puisque c’est justement le moment qu’elles choisissent pour vanter des promotions du type ‘les fesses de Shakira en 48h chrono’ ou ‘pour que votre balance n’affiche plus  qu’une personne à la fois la prochaine fois que vous monterez dessus’.
La chasse a la peau d’orange est ouverte !
Alors, pourquoi ne pas choisir ce moment idéal pour mettre en avant le caractère indéniablement diététique des FL frais en général, et de certaines espèces plus particulièrement : haricot vert, brocolis, ananas, pastèque,…
Bien sur, les clientes sont globalement bien conscientes des bienfaits de nos FL mais on pourrait envisager une démarche plus organisée et plus systématique avec des slogans plus évoquateurs du style ‘les FL, les meilleurs amis du maillot de bain’ ou ‘les FL, ils sont bons toute l’année et vous rendent plus belle tout l’été’.

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C’est pas bon à la cantine !

Prenez une idée relevant au départ du simple bon sens : la nécessité d’éduquer les enfants aux bienfaits et aux plaisirs des fruits et légumes frais. Laissez les chargés de mission/ consultants/ porte-malettes bruxellois en tous genres se l’accaparer, en ciselant au passage quelques slogans tarte à la crème (le premier prescripteur de l’achat, le client de demain c’est lui), mélangez avec des politiques qui ont très vite flairé le bon filon pour se faire remarquer avec des projets de cantines Bio/Commerce Équitable/circuit court à un moment ou le Hallal/Casher/sans gluten commençait à moins faire recette, et vous verrez comment on peut très vite oublier l’objectif du départ.
Aujourd’hui, un grande partie de nos enfants ne connaissent que peu les vergers et potagers (regardez les billes qu’ils ouvrent au Salon de l’Agriculture!), ils sont constamment bombardés de stimuli publicitaires pour les vrais concurrents markétés des fruits frais (desserts sucrés, produits lactés,…) et ont même la flemme d’éplucher. Alors, plutôt que de laisser quelques anciens chevelus de Notre Dame des Landes et les chasseurs de subventions réclamer des cantines 100 % Bio livrées tous les jours en tracteur électrique, commençons par des choses simples :
– proposer aux enfants une gamme de fruits comme ils les aiment: colorés, sucrés, seedless, facile à éplucher et d’un calibre adapté à leur appétit. La gamme Rik et Rok d’Auchan est pour ça un exemple.
– ne laissez pas l’alternative dans les menus car le fruit nu a du mal dans un premier temps à lutter contre une barre chocolatée ou un flanc à marque…
– si ça ne suffit toujours pas, préparez-les pour eux. Une simple pomme deviendra du coup très sexy si c’est papa qui épluche et c’est quand même plus logique que des quarts de quartier non épluches en petit sachet plastique sous atmosphère…
– osez quelques accessoires: lunch box, éplucheurs,…
Le gamin, à la différence des adultes, se moque de savoir si la cantine est conventionnelle ou Bio, de gauche ou de droite… Par contre, il ne franchira pas le pas du fruit frais si tout n’est pas fait pour l’accompagner.

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