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Fruit Logistica Berlin/ Fruit Attraction Madrid : le jeu des 5 différences

FRUIT

  1. A Berlin, une charmante hôtesse en tenue insère votre badge. A Madrid, il faut le plier et le découper aux bonnes dimensions pour qu’il rentre dans la machine… Limite le plastifier soi-même ! Il faut dire aussi que les allemands ont beaucoup plus d’expérience en ce qui concerne les contrôles et les « laissez-passers »…
  2.   A Berlin, le vendredi après-midi est un peu mort pour ménager aux participants légitimement fatigués un retour n’amputant pas trop le week-end. A Madrid, les exposants partent à Alicante dès le jeudi soir en emportant des sacs complets – y compris les agents de « sécurité » – pour le BBQ et les guitares…
  3. A Berlin, la moitié des hôtesses sur talons peuvent « dunker » mieux que Michael Jordan. A Madrid, la moyenne des « caballeros » arrive à peu près à hauteur de garrot de Miss Pink Lady. Vous êtes trop grand Blaise… !
  4.   A Berlin, le fumeur qui n’est pas à l’extérieur dans une zone réservée se fait rappeler à l’ordre. A Moscou, il part dans la minute pour les mines de sel. A Madrid, ça fume parfois à l’intérieur dès le matin, et pas que du tabac…
  5. A Berlin, les sandwiches, c’est une grosse saucisse dans un peu de pain. A Madrid, c’est beaucoup de pain et une micro saucisse. Question d’atavisme ?
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Ay Dios Mio

Aéroport de Madrid Barajas © Photo Xdr

Aéroport de Madrid Barajas © Photo Xdr

Vendredi 24 juillet. Aéroport de Madrid Barajas.
Avant d’accéder à la zone d’embarquement, 2 larges passerelles dispatchent les voyageurs entre les postes ouverts du contrôle sécurité, très fluide. Au sortir de l’une d’elles, des enquêtrices arrêtent un instant les voyageurs qui l’acceptent pour répondre à quelques questions. Et là, l’instant magique, l’arrêt sur image, la synthèse d’un superbe pays à la dérive par la faute de la mentalité qui y prédomine malheureusement aujourd’hui, le commentaire lâché entre 2 baillements -sans mettre la main devant la bouche- par un des agents de sécurité: « On est du mauvais côté, les gens évitent les enquêtrices et passent plutôt chez nous : on va avoir plus de travail! ». Le Chef d’équipe lève péniblement la tête -il a AZERTY imprimé sur le front- et la laisse retomber, désespéré. Il n’a pas eu la force de parler mais fait simplement signe avec la main de refouler une partie des voyageurs. Quand on en est à ce genre de calcul pour toujours chercher à en faire le moins possible, on se dit que même la Grèce a plus de chance de sortir de la crise…

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