Jeff l’aveugle en 2008 (les filles avait Dirty dancing, les garçons Road House…), Gary l’irlandais (si la projection de Dirty dancing ne suffisait pas pour attendrir maman, on pouvait toujours ajouter quelques accords de parisienne walkways) en 2011, Johnny l’albinos en 2014, Malcolm la rythmique en 2017… le crabe trop fort, le cœur trop rapide , la démence plus seulement sur scène, le Docteur whisky et son double noyant aussi au passage Calvin qui résistait encore… Il semble que les démons du bayou s’ingénient à couper la corde d’un grand guitariste tous les 3 ans. Alors, bien sûr, quelques uns n’ont pas encore toqué chez Stevie qui les attend sous son Stetson depuis 1990. Il nous reste slowhand, Popa, John et quelques autres, mais bon, il faut bien reconnaître qu’il n’y aura bientôt plus grand monde pour chanter toute la musique que j’aime. Et ça n’est pas la « relève » formatée chez The Voice, plus encline à reprendre qu’à créer (c’est bien plus sample !) et plus triste qu’une jolie femme qui commande un Perrier tranche, qui va me redonner espoir.
Amis du blues, profitez de la guerre car la paix sera terrible.