Archives de catégorie : Ouate de phoque ?

Leadership ou Leader cheap ?

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Assez navrant de voir comment l’adage « la qualité se paye » ne s’applique toujours que trop peu aux cadres de la GD en général et aux gars du feuleu en particulier. Salaire d’embauche minimaliste (mais si tu es bon, tu évolues vite), primes sur objectifs difficilement atteignables en ces temps de désamour (c’est le jeu ma pauv’ Lucette), horaires à rallonge (y me manque 3 TP) et effectifs réduits au strict nécessaire (on a calculé, ça doit passer), il faut en vouloir pour tenter l’aventure…
Comment expliquer au commun des ELS qu’on puisse dépenser sans compter pour des postes budgétaires finalement très accessoires (notamment le mobilier cache-misère, les tracts imprimés et les animations qu’on sait en chute libre d’efficacité…) et être aussi chiche quand on doit sortir le chéquier pour s’adjoindre les services de talents et pour un métier pourtant toujours autant fondé sur l’humain ? Difficultés à mesurer la qualité du collaborateur à l’embauche (que vaudra-t-il sur le terrain face au client avec ses beaux diplômes ?) et après (pas simple d’isoler les performances réellement individuelles), plus les moyens de se la payer, offre limitée ou on choisit finalement les Chefs, façon petit matin en discothèque dans les invendus ou les dates courtes, les explications sont certes multiples mais les conséquences tristement connues.
Un business qui est censé renouveler son modèle mais travaille avec une majorité de deuxièmes couteaux risque de continuer à chanter « J’aurais voulu être un artiste » pendant longtemps…

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Nouveaux aphorismes

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  • Défense de la langue : avec la bible de la grammaire française qui s’appelle Le Bled, c’est pas gagné…
  • Vol qualifiant : j’ai beau avoir les cartes de fidélité d’une bonne douzaine de compagnies aériennes, c’est toujours la croix et la bannière pour accéder au salon VIP en raison de ce fumeux concept de « vol qualifiant ». Toujours cette impression de ne pas avoir le précieux ticket d’or de Willy Wonka.
  • Au Warm Up : Niki Lauda.

Spécial coronavirus :

  • Des avions pour rapatrier les Français du Maroc : alors frère, quel effet ça fait ?
  • L’Autriche interdit les rassemblements de plus de 5 personnes : c’est dans les années 30 qu’il fallait le faire, ça aurait évité que le petit moustachu fasse ses bêtises.
  • La France interdit les rassemblements de plus de 100 personnes : tristesse de DSK.
  • L’Espagne interdit les rassemblements de plus de 100 personnes : les familles andalouses contraintes de quitter leurs appartements.
  • En Russie, les rassemblements de plus de… 1 personne sont interdits depuis toujours et, de toutes façons, si tu sors dans la rue, tu finis en Mister Freeze direct, donc confinement facile.
  • Trump testé négatif au coronavirus : pour une fois qu’il pouvait copier un truc des Chinois.
  • Ça va mieux en Chine : tous les contaminés ont été exécutés.
  • La situation en Italie, c’est un peu comme au rugby : ils en prennent plein la g… mais ils continuent à chanter très fort. On vous aime, amis italiens, surtout ne changez rien !
  • Kill Bill. Message reçu de ma banque : « Gérez vos opérations à distance’. » Depuis le temps que les banques font tout pour nous obliger à gérer nos opérations à distance de façon à économiser sur les frais de guichet. Ils ont aujourd’hui le toupet de nous parler d’effectif réduit alors que, à part un employé de mairie provençale ou un plombier corse, personne ne travaille déjà moins qu’un banquier !
  • « Depuis, c’est balade tous les week-ends » : amusantes, les publicités des sites de rencontre pour seniors qui n’avaient évidemment pas prévu…
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Flic ou voyou ?

©Photo Xdr

Label de bien-être animal pour nos poulets…

Et si, au lieu de nous gonfler avec leur nombre au mètre carré ou l’accès à la lumière naturelle, on se demandait plutôt si se faire insulter et cracher dessus, foncer sur une moto pour échapper à une meute de lâches, boxer comme Iron Mike pour essayer de tenir un round face au champion poids lourd de la cagnotte, ne sont pas pour quelque chose dans le mal-être de nos autres poulets ? S’ils ne sont pas élevés en plein air, ils risquent bien, en revanche, confrontés aux hordes de pillards qui n’aiment le poulet que dans les nuggets, de se faire abattre en plein vol, sans que cela n’émeuve davantage que l’utilisation de balles en plastique un peu trop dures contre ces pov’ gentils manifestants pacifiques.

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Lobby la mouche !

© Photo/ Capture Xdr

Le nucléaire, le glyphosate, les chasseurs…
Je suis toujours triste de voir un homme de convictions jeter l’éponge, épuisé à force d’essayer seul d’aider la planète à long terme quand des nuées de courtisans professionnels, tapinant à la demande pour des intérêts privés, ne vivent que par et pour le court terme.
Mon propos n’est évidemment pas de jouer au Gaulois du dimanche matin, prétextant descendre chercher du pain, et qui, au cinquième Ricard, a un avis binaire sur tout pour retarder le moment où il va devoir remonter voir maman en jogging préparant sa tarte aux pommes.
Sans énergie nucléaire, comment fait la France pour s’autosuffire ? Pour remplacer l’herbicide napalm, on a quoi à proposer à des paysans qu’on a accrochés depuis des décennies plus serrés qu’un tox de la place de Clichy ? On laisse proliférer les sangliers destructeurs de récoltes et qui s’aventurent maintenant à l’entrée des villes, alors que les cochons y sont de moins en moins les bienvenus ? Rien n’est simple, sauf pour les amateurs de M&M’s (Marine & Mélenchon), qui ont en commun avec la friandise enrobée de chocolat la taille de la cacahuète.
Finalement, tout est histoire de canon. Sinon, à part ceux qui cherchent à compenser un manque de quelque chose par le canon d’un gros fusil (« … et t’as vu ? j’ai aussi un gros 4×4 et des gros chiens ! »), en préférant d’ailleurs souvent les boire, ces canons, qui peut encore tenter de justifier qu’on abaisse le prix du droit de tuer et qu’on étende ce droit à d’autres espèces ?
La seule chasse autorisée en France devrait être celle d’une espèce qui prolifère, se reproduit malheureusement et que personne n’inquiète. À part ceux qui le sont un peu trop, ils se reconnaîtront.
Malheureusement, à la fin, c’est souvent cette espèce qui gagne, question de surnombre.
Je ne parle pas non plus de ces bandes de rustiques se mobilisant, pour la première fois de leur vie sans doute, contre la réintroduction de… 2 ours ! Probablement le concept de les réintroduire avec 2 femelles leur échappe…
Gageons que les avancées réelles – ou au moins un appréciable ralentissement dans notre course à l’inévitable catastrophe – obtenues de haute lutte par M. Hulot, et son départ, serviront au moins d’aiguillon pour que nos politiques ne se rendorment pas. Car, reconnaissons-le, même si on change régulièrement de dénominations et de compétences, il ne s’est pas passé grand chose depuis que le président Chirac a annoncé de façon aussi théâtrale qu’incantatoire que la maison brûlait et depuis que se sont succédés des Sinistres de l’écologie au mieux insipides, au pire ridicules. Pendant que Ségo sillait, d’autres nous menait en Batho ou n’apportait que peu de Bricq à cette maison qui menace maintenant de s’effondrer complètement. Même si on continue à nous prendre pour des Cohn, essayons au moins de faire en sorte que le Bendit ne soit pas manchot et, surtout, qu’on le laisse agir.
M. Hulot, à part la coupe de cheveux, nous étions d’accord sur beaucoup de choses.
Merci à vous d’avoir essayé et navré de cette apopstose.

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Certifié qu’on forme !

Pour paraphraser le commissaire San-Antonio (les jeun’s, ne cherchez pas, c’était au temps où on lisait des livres et où des snipers comme Frédéric Dard ciselaient des répliques non stéréotypées, sans abréviations impersonnelles et sans émoti très cons), moi, vous me connaissez !

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire à plusieurs reprises ce que je pensais de l’approche formation au sein de notre Filière et, notamment, de la kyrielle de certifications – chaque géniteur nourrissant le secret espoir de faire de l’argent avec sa petite dernière – censées couronner telle ou telle approche.

Toujours gêné par le niveau de méconnaissance du monde de la GMS par les vendeurs censés en être des spécialistes pour bien s’en occuper, je pense à une chose simple : pourquoi ne pas développer une Certification « GMS Expert » ? On y apprendrait aux jeunes commerciaux l’environnement qui baigne nos grandes enseignes nationales et internationales.

Attention, pas une énième piquouze du Docteur Yaka, ou de son assistante Mlle Faukon, à base de PowerPoint soporifiques, de collage de post-it et d’ateliers plus dépassés qu’un sous-marin soviétique, mais simplement un début d’ouverture d’esprit sur qui sont les gens à qui vous vendez (ou plutôt qui vous achètent…), quelles sont leurs préoccupations et comment vous pouvez vraiment les aider.

Pour se rappeler que nous sommes en 2018, cela pourrait par exemple prendre la forme d’une Keynote façon Apple, d’un stand up, de questions-réponses, de quizz in situ… Enfin, tout serait possible du moment qu’on ne s’ennuie pas.
Quand on sait que la grande majorité des formateurs d’aujourd’hui ne lèvent pas plus la tête de leurs notes qu’une personne âgée traversant hors du passage clouté, reste maintenant à trouver les intervenants…

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Vegan bâté

© Xdr

Je sais bien que nous sommes français mais, quand même, ça n’explique pas tout. Au moment où tout le monde recherche des solutions miracles pour relancer la consommation des fruits et légumes frais, Madame Michu, elle, achète de plus en plus de végétal… ailleurs !

Desserts végétaux (même si une partie des Marie-Chantal-toujours-entre-2-régimes qui payent ces ersatz à prix d’or s’est tout bonnement inventé sa soit-disant intolérance au lactose), steaks de soja pour des consommateurs tofu à l’idée de se gaver de ces substituts de viande, pains de légumes (j’ai bien dit de et pas aux) ou truffés de graines non digestibles… On ne sait vraiment plus quoi inventer.
Comme dirait notre Gégé national, « On est pas là pour longtemps, on va pas en plus se faire ch… ! « .

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Johnny Winter is coming

Popa Chubby ©Photo Xdr

Jeff l’aveugle en 2008 (les filles avait Dirty dancing, les garçons Road House…), Gary l’irlandais (si la projection de Dirty dancing ne suffisait pas pour attendrir maman, on pouvait toujours ajouter quelques accords de parisienne walkways) en 2011, Johnny l’albinos en 2014, Malcolm la rythmique en 2017… le crabe trop fort, le cœur trop rapide , la démence plus seulement sur scène, le Docteur whisky et son double noyant aussi au passage Calvin qui résistait encore… Il semble que les démons du bayou s’ingénient à couper la corde d’un grand guitariste tous les 3 ans. Alors, bien sûr, quelques uns n’ont pas encore toqué chez Stevie qui les attend sous son Stetson depuis 1990. Il nous reste slowhand, Popa, John et quelques autres, mais bon, il faut bien reconnaître qu’il n’y aura bientôt plus grand monde pour chanter toute la musique que j’aime. Et ça n’est pas la « relève » formatée chez The Voice, plus encline à reprendre qu’à créer (c’est bien plus sample !) et plus triste qu’une jolie femme qui commande un Perrier tranche, qui va me redonner espoir.

Amis du blues, profitez de la guerre car la paix sera terrible.

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Ils le vendent ça comme sport ?

©Photo Xdr

Qu’ils soient d’été ou d’hiver, j’adore les Jeux Olympiques et j’ai un immense respect pour tous ces sportifs – sauf bien entendu, pour ceux qui sont propres comme du Bio italien – cherchant à toucher au Graal.
Seule petite question : pourquoi la France est-elle plutôt spécialiste des disciplines un peu inopinées ? Pourquoi nous voit-on si peu en sprint ou en ski alpin ?
Regardez les derniers palmarès et retirez les médailles en judo 48 kg sac d’entraînement inclus, en équitation quatre barré (les chevaux en avaient assez du water-polo), en fleuret mouche tsé-tsé et en boxe camerounaise catégorie crevette anorexique ? Et en hiver ? Ben on a descente sur rampe d’escalier, curling sous amphéts et ski sur une piste avec plus de bosses qu’une rue « réparée » par la voirie marseillaise…
Encore une fois, grand respect mais on aimerait bien aussi titiller la Norvège ou l’Allemagne avec autre chose qu’une carabine à plomb ou un snowboard…

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Please respect the kicker

©Photo Xdr

Ah le Tournoi des Six Nations. La bouffée d’oxygène annuelle de l’Ovalie. Pendant quelques semaines, on retrouve les vraies valeurs de notre sport. Un public debout qui chante son hymne à tue-tête, la main sur le cœur et les yeux humides, et applaudit aussi celui de l’adversaire. Bien loin des sifflets du Top 14. Des joueurs en sang ou blessés qui pleurent plus d’avoir à quitter le terrain et à laisser les copains que de douleur. On oublie un moment les mercenaires coupés Jacques Dessange du championnat qui commence à s’inventer aussi des mimiques de footeux quand ils marquent un essai. Des jeunes qui essayent des choses, même si ça ne fonctionne pas toujours, plutôt que des golgoths bodybuildés programmés façon perceuse à percussion pour casser la ligne (que Monsieur Lièvremont a raison de glorifier aussi de « jeu d’évitement »). Et une équipe de France qui, même si elle n’a pas montré grand chose d’autre que de la vaillance en défense, meurt les armes à la main contre l’Irlande. Merci, Monsieur Brunel. Comme quand Macron a succédé à Hollande, on est d’abord content de ne plus être ridicule. Et aussi, spéciale dédicace, merci de ne plus nous infliger cette chèvre de Huget et les autres membres du club des « j’aurais voulu être un artiste » toulousain !

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