On serait pas devenu un peu con-combre sur les bords ?

Quand la capacité à innover d’une Filière en est rendue là, faut plus comprendre, faut prier !
Veuillez excuser mon âge avancé, j’ai dû rater quelques épisodes de la saga concombre. De mon temps, nous avions déjà différents calibres (3/4 pour le bal des débutantes, 4-5 pour les desperate housewives et 5/6 pour les aventurières).
Puis, époque et crise sanitaire obligent, ils se sont glissés dans un film plastique censé ralentir la dessiccation et la perte de poids (du concombre bien sûr !), ils ont été scotchés par lot de 3 voire de 5 pour les gourmandes de promotions, ils ont fait une place à l’inévitable référence Bio, et on a même été repêcher les gueules cassées, oubliant courbure extrémiste et excroissances singulières pour combler les amies de la nature.
Déjà de quoi monter tout un étal de concombres et organiser une visite guidée/dégustation sur fond de « Madame rêve » du très regretté Bashung.
Mais voilà que le cercle familial s’agrandit à nouveau avec l’arrivée de 2 petits nouveaux.
Dans la famille concombre, je voudrais le concombre portion (150 grammes environ par pièce) et le demi concombre tranché et filmé !
Je me demande juste :
• Quel est l’interêt pour la distribution (celui de la production peut lui se comprendre) de commercialiser ces petits concombres, vendus majoritairement à la pièce, qui vont encore faire baisser le panier moyen et la consommation ?
• Qui n’a plus la force de trancher lui-même un concombre ? A quand le pré-mâché, voire le demi-digéré ?
Il ne manque plus que le concombre Commerce Équitable élevé sous la mère et on sera au bout du bout…
Je ne sais pas si le concombre a le vent en poupe mais, franchement, on frôle parfois le ridicule. Ad libitum.

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *