Je gagne sur les 2 tableaux !

Quand un bien est vendu avec les services d’une agence immobilière, les honoraires sont normalement à la charge du vendeur, rarement de l’acheteur, parfois en appliquant une quote-part et en divisant entre les deux, mais pas en profitant pour les doubler. 

Pourquoi les headhunters ne s’inspirent-ils pas de cette règle en vigueur dans un autre secteur ? Pourquoi l’usage est-il devenu de facturer des frais d’executive search à l’entreprise chassant des nouveaux talents ET des frais d’outplacement au candidat donnant, selon la formule consacrée, une nouvelle orientation à sa carrière ? En nous épargnant l’offusqué-défensif  « ouh là là mon pauv’ monsieur, mais ça n’est pas du tout la même prestation et puis on ne parle pas ici d’un produit mais d’une personne ! », quelqu’un pourrait-il me l’expliquer ? 

L’entreprise doit ainsi payer pour les cadres qu’elle cherche et ceux qu’elle libère ! Le collaborateur doit payer – ou se faire financer – pour que d’autres entreprises s’intéressent à lui et sachent qu’il existe. 

Allons, la formation « LinkedIn pour les mules » et le soutien psychologique (sic) pour la peur de l’écran vierge, même enjolivés de quelques workshops bien marketés, ne valent pas toujours le budget conséquent facturé par les grands noms de la discipline…

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